Bienvenue sur mon blog qui n'est plus mis à jour depuis un moment, mais que je garde par nostalgie et dans l'idée de peut-être un jour réécrire...

Cet été sera spirouesque ou ne sera pas !

SpirouCet été, je me replonge dans Spirou : ma chérie, ma famille et mes amis m’ont fait un très beau cadeau pour mon anniversaire en m’offrant la série complète de ses aventures. C’est assez marrant, j’ai ces albums régulièrement sous les yeux au travail, et encore plus cette année avec les 75 ans de Spirou, mais en les reprenant un à un, je n’en avais finalement lu que les deux tiers. Mon programme de lecture pour ces deux prochains mois semble donc tout trouvé, et avec 53 albums plus les hors séries, autant dire que j’en ai pour un moment !

Je connais assez bien les premiers Franquin, les premiers Tome et Janry et quelques Fournier que je pouvais lire, enfant, à la bibliothèque près de chez moi. J’ai adoré le Journal d’un ingénu et le Groom vert de gris et lu pour la première fois il y a quelques semaines les albums de Morvan, Munuera, Vehlmann et Yoann, mais le reste sera, si ce n’est une découverte, une première relecture depuis des années. Pas de plan de lecture tarabiscoté donc, une lecture dans l’ordre de parution sera déjà un bon début…

Une info rapide pour finir : à l’occasion des 75 ans de Spirou, la Cité de la bande dessinée a préparé sa grosse expo d’été sur notre groom préféré. Intitulée Spirou, un héro dynamique, elle sera inaugurée demain avec des acteurs et des ateliers pour enfants devant le musée, vous pourrez la visiter jusqu’au 6 octobre.

Liens divers

Série : Les aventures de Spirou et Fantasio
Nombre d’albums : 53 + hors-séries
Auteurs : Rob-Vel, Nic, Roba, Franquin, Cauvin, Greg, Fournier, Tome Janry, Munuera, Morvan, Velhmann, Yoann
Éditeur, date d’édition : Dupuis, de 1938 à aujourdhui

Photographie de Denis Adam de Villiers (CC BY-NC 2.0)

Polaroïd midc901 : une tablette 9″ à moins de 100€

P936734Un nouveau parc de magasins a ouvert récemment à côté de chez nous et l’une des enseignes nous intéressait particulièrement : electro dépot. Un samedi en fin d’après-midi, nous sommes allés y faire un tour, histoire de regarder si nous y trouvions deux choses : un lecteur vinyle tout-en-un pour changer le nôtre qui est mort, et un lecteur de films à sortir dans le train. Pas de lecteur vinyle chez eux, mais, à défaut de lecteur DVD portable qui, pour 40-60€, restent encore chers pour ce qu’ils sont, nous avons jeté un œil sur les tablettes…

Nous sommes repartis avec une tablette Polaroïd 9″, de 4Go, vendue avec un casque à 95€. De ce que j’en ai vu pour l’instant, pour l’utilisation qu’on en fait, c’est pile ce qui nous fallait.

Films & vidéos

La lecture de films fonctionne bien autant sur les fichiers .avi que .mkv (je n’ai pas testé les mp4 : je n’en regarde pas), la recherche d’un moment précis est simple et la vidéo redémarre à l’endroit où on l’a arrêtée. Le casque vendu avec (ou tout autre casque) est indispensable car le son est assez faible.

La capacité de stockage est limitée assez rapidement car des 4Go de départ, il ne reste plus grand chose une fois quelques applis installées, mais ce problème est vite oublié grâce à la slot mini-SD qui peut accueillir une carte allant jusqu’à 32Go.

Applis

Les petites applications, c’est à dire les jeux basiques et les applis sans trop de contenu à mettre à jour fonctionnent bien, mais ce n’est pas la peine d’essayer de faire tourner celles très gourmandes ou d’en lancer plusieurs à la fois. En prenant l’habitude de refermer chaque appli et fenêtre ouverte avant de démarrer autre chose, tout va bien.

Internet

Aucun souci de ce côté, le navigateur est assez rapide et l’affichage est propre.

Batteries

Pour notre utilisation première (c’est-à-dire regarder des films), je désactive systématiquement la connexion wifi qui est, comme toujours, très gourmande en batterie et je n’ai pas pour l’instant un avis trop négatif, mais je n’ai pas encore testé plusieurs visionnages de suite comme je pourrai le faire dans le train. En utilisant les applis et en naviguant, la batteries tient 3-4 heures ce qui est quand même un peu juste.

Au final, pour le prix et l’utilisation que je souhaitais en faire, malgré la faiblesse des batteries, je trouve cette tablette très convenable et ne suis pas déçu de cet achat sur le vif.

Tutoriels (mise-à-jour du 04/04/14)

Les questions qui me sont posées en commentaires portant toujours un peu sur les mêmes sujets, je viens de poster trois tutoriels pour vous venir en aide dans la manipulation de votre tablette :

Produit : Tablette multimédia
Référence : Polaroïd MIDC901PR
Descriptif : 9″ – 1,2 Ghz – Androïd 4.0 – 4 Go + slot carte SD
Pack : avec casque, chargeur allume-cigare et support voiture

Produit indisponible

Droit, photo & image : quelle marge de manoeuvre sur les blogs ?

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Quand j’ai décidé de redémarrer un blog il y a quelques mois, c’est rapidement posée la question de l’utilisation des images et photographies pour illustrer mes articles. Concernant les photographies et le droit d’auteur, tout me semble assez clair, mais pour ce qui est des couvertures de romans, d’albums de bande dessinée et de jaquettes de CD et DVD, il y a un vrai fossé entre la loi et l’usage. Je vais donc vous résumer à peu près ce que j’ai compris, ce qu’on m’a répondu lors de mes recherches, et ce que j’ai décidé de mettre en place sur ce blog.

Photographies

Dans les textes

Quels que soient les propriétaires des photographies utilisées sur le web, pensez toujours au droit à l’image des personnes représentées et au droit des biens, beaucoup moins connu. Si vous partez donc dans l’idée que les personnes représentées sur la photo ont donné leur accord (écrit c’est mieux), et qu’aucun bâtiment n’est précisément reconnaissable, c’est déjà un bon premier pas.

En plus de tout ça, reste à savoir si vous respectez le droit d’auteur :

  • C’est votre photographie : pas de souci.
  • Elle est sous une des licences creative commons et vous respectez l’utilisation qui en découle : tout va bien. Je vous suggère quand même de contacter son auteur pour lui indiquer dans quel article vous l’utilisez.
  • C’est la photographie de quelqu’un d’autre qui n’est pas sous licence creative commons : contactez l’auteur pour avoir son accord écrit en lui indiquant l’utilisation que vous souhaitez en faire.

En pratique sur ce blog

  • Si j’ai une photographie qui m’appartient et qui convient pour illustrer mes propos, je l’utilise en priorité. Je contacte au besoin les personnes reconnaissables (je me débrouille pour les connaitre) et j’évite toute photographie de bâtiment (comme ça je suis tranquille avec le droit des biens)
  • Si je n’en ai pas, direction Flickr dont le moteur de recherche permet de ne sélectionner que des photographies sous certaines licences. J’indique le nom de l’auteur dans l’article et si possible je mets un lien vers son site ou son Flickr. Je le contacte pour lui indiquer l’utilisation faite de son œuvre. En règle générale, je préfère la licence « Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale » (CC BY NC) qui autorise la modification, car WordPress génère des miniatures tronquées pour les résumés d’articles et ça peut être considéré comme de la modification.

Jaquettes, couvertures et image d’un produit

Lorsque l’on écrit une chronique / critique d’un objet que l’on a acheté, il est tentant d’utiliser l’image de ce produit pour illustrer ses propos. Prenons l’exemple de l’article que j’ai écrit sur le jeu de société Wazabi de chez Gigamic ici : il est évident que mon article sur ce jeu aura plus d’impact visuellement si j’y ajoute une image représentant le produit en question. Mais dans les textes, ce n’est pas vraiment possible…

Dans les textes

Alors qu’aux États-Unis, l’ensemble des textes constituant le fair use (utilisation raisonnable) permet, sur ce sujet précis et en respectant certaines conditions, d’utiliser des œuvres à des fins de commentaires ou de critiques, dans les textes en France, les couvertures d’albums et les jaquettes des CD et DVD sont protégées par le droit d’auteur de manière très stricte. Le ou les auteurs de celles-ci peuvent donc ne pas donner leur accord pour l’utilisation que vous en ferez. Il faut donc demander à chaque fois l’accord de la personne / entreprise qui détient les droits d’auteur de l’illustration concernée.

Vous trouverez plus d’info sur ce point particulier ici :

  • Savoirs CDI : Quels sont les droits en vigueur en ce qui concerne la reproduction de l’image d’une couverture de livre, de dvd ou d’un album audio ?
  • Ressources du CRL : Puis-je reproduire la couverture d’un livre dans un journal ou sur Internet ?

En pratique

Comme vous l’avez lu si vous avez ouvert les deux liens précédents, en pratique, l’utilisation des vignettes et couvertures est plus ou moins tolérée, si elle a pour but d’informer le lecteur et si elles ne sont pas d’une taille plus grande de l’original. Un de mes amis auteur de bd me disait qu’il a du droit d’auteur sur les couvertures de ces albums mais qu’il ne touchait rien de la part des éditeurs quand celles-ci étaient utilisées pour de la pub sur internet et ailleurs. Sa conclusion était que les éditeurs n’intervenaient pas sur internet pour demander des retraits de couvertures car ça leur faisait de la mauvaise pub. En effet, si sur un de mes articles on me demande d’enlever une image, je la retire mais rien ne m’empêche de dire que c’est sur demande de l’éditeur. Le résultat n’est pas vraiment positif pour celui-ci…

Ce que je fais sur ce blog

  • j’utilise ces couvertures et jaquettes en taille moyenne (300 pixels de haut) sans version agrandissable
  • je mets un encadré en fin d’article avec les auteurs, éditeurs et date de sortie du produit pour qu’il soit clairement identifié
  • j’ajoute dans cet encadré un lien vers un site qui le propose à l’achat

Quelques liens pour approfondir tout ça

Merci à Evelyne Moreau, au guichet du savoir et à Antoine O. d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.

 Photographie de Rachel (CC BY-NC 2.0)

Wazabi, défaussez tous vos dés

wazabi Si vous cherchez un jeu rapide que vous puissiez balader facilement avec vous pour l’apéro ou pour démarrer vos soirées jeux, Wasabi est le jeu qu’il vous faut. Valentine et moi le sortons régulièrement, il est parfait pour les copains peu habitués à jouer : les règles sont simplissimes et l’on passe son temps à se pourrir les uns les autres. Nous le jouons régulièrement à deux et il fonctionne vraiment bien, au point de pouvoir en faire plusieurs parties de suite…

Les règles

Chaque joueur a 4 dés dont il va essayer de se défausser. A chaque lancer, suivant les symboles qu’on a tirés, trois actions sont possibles :

  • carte : tirer une carte
  • dé : donner un dé à un adversaire
  • W : utiliser une carte action en main nécessitant 1 à 3 Wazabis (certaines cartes sont mêmes gratuites)

Les cartes actions proposent entre autres de supprimer un ou plusieurs de vos dés, d’en donner à vos adversaires, de leur retirer des cartes, d’échanger vos dés. Bref, de nombreuses possibilités s’offrent à vous pour descendre en flèche vos amis.

Des finitions remarquables

Wazabi : cartes et désIl n’est pas rare de déballer un jeu fraîchement acheté et d’être déçu au premier regard par son aspect et ses finitions. Pour Wazabi, c’est clairement l’inverse : les cartes sont rigides et illustrées de manières à rendre les actions compréhensibles d’un coup d’œil. Pour ce qui est des dés, je les trouve trop légers dans la plupart des jeux. Là encore ce n’est pas le cas, on les sent vraiment en mains. Un sac en toile noir est fourni avec, ce qui permet de balader votre jeu très facilement. Pour le rangement à la maison, tout atterrit dans une boîte cubique bien solide.

Bref, Wazabi vaut le coup, surtout si vous êtes comme Valentine et moi, fans de jeux de dés…

Liens sur le jeu Wazabi de Gigamic

caddieorangeTitre : Wazabi
Editeur : Gigamic
Auteurs : Debricon & Bravo
Date de sortie : 2008