Bienvenue sur mon blog qui n'est plus mis à jour depuis un moment, mais que je garde par nostalgie et dans l'idée de peut-être un jour réécrire...

Eminem au stade de France : gros cadeau, merci Jo !

EminemHier soir, Stade de France, soixante-dix mille personnes et Eminem. Il faut bien le dire, on s’attendait au meilleur comme au pire, les précédents concerts de sa tournée européenne étant loin d’avoir fait l’unanimité… Finalement, c’était au delà de toute espérance : Kendrick Lamar avait bien fait monter la sauce en première partie et c’est un Eminem en grande forme qui a ensuite pris les commandes en apparaissant sur Survival, le premier titre dévoilé il y a quelques jour de son prochain album. A grand coup de make some mother f*****g noise Paris, traversant la scène de par en part comme un démon, il a fait son show devant un public à bloc, debout, reprenant à tue-tête les refrains et marquant le rythme les bras levés…

Enchainant tous ses plus grands tubes en mode jukebox (refrain-couplet-refrain et hop suivant, ce qui était parfois un peu frustrant) il nous a servi son best of entrecoupé de titres joués entièrement. On a bien senti que tout était hyper millimétré, qu’il y avait peu de place à l’improvisation et que certains titres étaient quelques peu aidés d’un playback mais la rage et l’impressionnant débit de Slim Shady, portés par l’ambiance de folie dans le stade  ont fait le reste…

Final explosif avec le combo My name is, I’m not afraid et Lose Yourself qui clôture la soirée, repris en cœur par les milliers de fans venus de toute l’Europe pour l’occasion. Autant dire que je me souviendrai de ce concert !

Jo – et je sais  que tu préférerais que je dise Johann, prononcé avec un Y, mais moi je dis Jo par taquinerie, et par habitude -, merci ! Eminem hier soir, grâce et avec toi, c’était juste parfait, énorme, et je pense que tu n’imagines même pas comment j’ai été à fond ces dernières semaines, attendant le concert avec impatience et ré-écoutant chacun des albums un par un… Tu m’as gâté et je crois qu’aucun de mes potes ne m’a jamais fait un cadeau aussi cool ! Une heure vingt de Slim Shady en face de la scène, j’espère juste qu’il ne faudra pas attendre à nouveau dix ans pour revoir ça !

Photographie par Mika-photography (CC BY-SA)

A travers l’objectif

rehauserRécemment, Valentine et moi nous sommes faits plusieurs fois la réflexion que nous ne prenions plus beaucoup de photos. Ni en soirée avec nos amis, ni en vacances ou en famille. Nous sommes à l’extrême des pratiques de la majorité des gens à l’ère de l’image, de la vidéo, où celles-ci se suffisent à elles-mêmes, et où aucune explication n’est plus nécessaire. Chacun se doit d’en montrer un maximum sur les réseaux sociaux et de partager en temps réel chacune de ses découvertes, chaque endroit visité, chaque soirée passée, chaque situation grotesque ou amusante. Finalement on se retrouve à montrer à nos amis ce que l’on vit, mais pas ce que l’on pense. Et je crois que c’est ce gavage d’images dans tous les sens qui m’a vacciné, d’autant plus que je n’aime pas être le chiant qui flashe dans tous les sens en soirée, que je ne suis jamais vraiment satisfait de mes photos et que je ne vois pas l’intérêt de partager un album de 150 prises de vue sur Facebook en revenant de vacances…  Ça nous rappelle tous une vieille tante qui ressort des kilomètres de diapos de voyage ou les 3 heures de film du baptême du petit cousin à chaque fois qu’elle vous voit. Pourquoi ne pas faire une sélection ? En 3 minutes de vidéo on résume un mariage, en 20 photos marquantes, un voyage…

Je n’ai jamais été très paparazzi en soirée ou ailleurs, mais ce désaveu de la photo est encore pire ces derniers temps, il devient impossible de ramener plus d’une dizaine de photos (quand elles ne sont pas loupées) sur quinze jours de vacances… Sûrement parce qu’à chaque fois que nous sortons l’appareil, on sait qu’il faudra faire un tri parmi la multitude de photos prises et qu’on ne le fait jamais. Sûrement aussi parce que nous vivons les évènements en profitant à fond et sans se préoccuper de ce que nous pourrions montrer à notre entourage après coup. Alors que je filmais un baptême dans la famille en décembre dernier, j’ai vu ce que ça faisait de vivre un moment important à travers l’objectif. Ma vision des choses change, devient distante, froide, calculée, et en sortant de l’église, je me suis dit que tout ce dont je me souviendrai de ce moment dans quelques années, c’est que je filmais…

Je ne sais pas ce qu’auraient été mes souvenirs de soirées d’étudiant si j’avais été celui qui jouait le photographe, mais alors que je regrette souvent de ne pas avoir de photos de tel ou tel instant, je suis toujours content de l’avoir vécu pleinement parce que je ne me préoccupais pas de ce que ça donnait sur l’écran. Quelqu’un m’a dit un jour, mais je ne crois pas que ce soit de lui « la photographie c’est l’art d’implorer l’éphémère de subsister ». Toute l’idée est résumée en quelques mots, réussir à trouver le juste milieu : vivre le moment en l’appréciant et le trouver assez unique pour sortir son appareil, faire des photos pour soi, qui sont suffisamment belles et pleines de sens pour ne pas être mises à la corbeille un an après en faisant du vide sur l’ordi…

Photographie de Redhauser (CC BY-NC 2.0)

Bigben TD79RM : la platine vinyle multifonction

Bigben td79rm

J‘en avais parlé au moment de mon article sur la tablette Polaroïd dont nous avons récemment fait l’acquisition : nous étions depuis quelques temps à la recherche d’une platine vinyle pour remplacer la nôtre qui commençait à sérieusement trainer la patte… Il se trouve que Valentine, lors d’une recherche d’enceintes pour PC pas cher sur le site d’Auchan, est tombée sur un tourne disque qui avait l’air pas mal. Après avoir un peu réfléchi, comme nous n’avons plus de chaîne hifi depuis un moment et que ce combiné lit aussi les CD et les mp3 sur carte SD et USB, nous sommes allés jeter un œil en magasin et sommes reparti avec le carton sous le bras…

Un design retro vraiment cool malgré une réalisation assez cheap

Il faut le reconnaître, le look de cette platine est vraiment réussi, avec un effet retro qui fonctionne et fait vachement classe dans le salon. Une fois cette première impression passée, on comprend pourquoi la carton est si léger : toutes les finitions sont en plastique, et d’une épaisseur plutôt extra-fine. Pour 99€, on ne pouvait pas s’attendre à un produit de grand luxe, mais sa grande légèreté et ses enceintes intégrées le rendent finalement très pratique à déplacer d’une pièce à l’autre.

Une multitude de possibilités dans un seul objet

Je ne vois pas trop l’utilité de transférer les vinyles en mp3 puisque pour nous, l’idée était de trouver une platine pour remplacer notre vieux tourne-disque sur le point de nous lâcher : je n’ai donc pas testé cette fonctionnalité, mais le reste est plutôt cool. Cette platine remplace finalement assez bien nos bonnes vielles chaînes hifi d’il y a dix ans que nous trouvions nazes parce qu’elles ne lisaient pas les mp3. En nous permettant de lire nos CDs, vinyles, nos mp3 sur USB, carte SD et CD, tout en faisant radio, elle nous propose un éventail de supports audio auquel ne manque que les K7…

La lecture des vinyles (car c’est finalement ce qui m’importait le plus) ne m’a pas déçu : quel plaisir de se réécouter un vieux Antisocial en sortant du boulot ! Niveau son, ça reste propre pour des amplis intégrés bien qu’on puisse lui reprocher un léger manque de puissance.

Conclusion, pour une écoute occasionnelle de vinyle ou de CD comme celle que Valentine et moi avons, ce combiné est parfait, autant du point de vue du prix (99€) qui reste assez abordable, que sur l’éventail des supports qu’il accepte.

caddieorangeProduit : Platines vinyles
Référence : Bigben TD79RM
Descriptif : Platines vinyles Tourne disques 3 vitesses – Lecteur CD/MP3 – Encodeur intégré – Radio FM stéréo – Port USB/SD
Autres : Télécommande pour les CD, l’USB et la carte SD – Garantie de 2 ans

GCstar & GCweb, gérer et mettre en ligne des collections

GCstar logoBibliothécaire de métier et de formation, passionné de bande dessinée depuis des années, je gère un listing des mes albums depuis un bon moment déjà. J’ai longtemps utilisé le logiciel Book’in de Mathias Reynaud qui reste pour moi le logiciel de gestion de bd gratuit le plus efficace. Il me manquait cependant la possibilité d’envoyer ce listing sur le net, très utile pour éviter d’acheter deux fois le même album en magasin et sur les brocs…

Après avoir testé Bedetheque en version gratuite, et BDvore, qui ne me convenaient pas car je n’hébergeais pas mes propres fichiers, je suis tombé sur GCstar. GCstar est un logiciel libre qui permet de gérer n’importe quelle collection (BD, livres, timbres, petites voitures, vinyles, etc.). Son interface n’est pas hallucinante et il y pas mal de petits bugs pour ce qui est de la gestion de bandes dessinées (à priori, pas de souci pour d’autres collections). Mais ce qui m’intéressait vraiment c’était d’envoyer mes données sur le net par le biais de l’interface web proposée par GCweb, et surtout de le faire depuis mon propre hébergeur.

Le résultat en ligne est plutôt bluffant comparé à l’interface de GCstar qui n’est pas toujours intuitive et pas vraiment design…

Des fonctionnalités que l’on retrouve sur les catalogues des bibliothèques

  • Auteurs, éditeurs, titres de séries, couvertures : tout est cliquable pour accéder aux albums ayant des dénominateurs communs
  • Affichage des couvertures, possibilité de présenter un « mur d’images »
  • RSS sur l’accueil de chaque collection et/ou sur des recherches précises
  • Tri des ouvrages par éditeurs, auteurs, titres de séries, genres
  • Recherches simple et avancée très efficaces
  • Possibilité de gestion de plusieurs collections à la fois
  • valide W3C (Xhtml et CSS) avec des possibilités de modifications des thèmes et contenus affichés assez poussées pour les habitués du html, xml et CSS

Bref, que du bonheur, surtout que graphiquement, le rendu est très propre. Comme je suis un peu geek sur les bords (ah bon ?), j’ai aussi ajouté une collection de jeux de société, ces deux collections sont hébergées ici : collecs.robinpinault.com

Si jamais vous prévoyez d’utiliser GCstar et GCweb, et que vous voulez un coup de main, n’hésitez pas à me contacter. Pour les questions très pointues sur l’opac, je vous conseille de contacter le créateur de GCweb, Jonas Fourquier qui répond très vite sur son forum.

Liens en rapport

Pour illustrer

 

Titre : GCstar
Diffusion : GNU GPL
Système d’exploitation : Linux ou Windows

Télécharger gratuitement ce logiciel sur gcstar.orgtelecharger

Titre : GCweb
Auteur : Jonas Fourquier
Diffusion : GNU GPL

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