Entre tristesse et excitation
Il y a deux mois, je ne pouvais qu’imaginer l’après Angoulême. Aujourd’hui, alors que le plus gros est fait, j’en profite pour taper quelques lignes. Nouvel appart’ à côté de Colmar, poste d’AED en lycée et projets plein la tête : tout roule à peu près, et entre la peinture, la tapisserie et la paperasse, j’ai enfin un peu de temps pour me poser et digérer tout ça. ça c’est l’avant, l’après et tout ce qui s’est passé entre temps et que j’avais rangé dans un coin de mon cerveau pour garder la tête dans le guidon. Le premier pote de la bande qui se marie, les copains d’Angoulême qui seront loin, le rapprochement de la famille de Valentine, la bd qui ne sera plus mon quotidien et ce mélange assez étrange de grande tristesse et d’excitation. Quitter ces collègues que j’adore et avec qui j’ai bossé ses quatre dernières années, pour aller vers l’incertain, sortir de la routine et de ma zone de confort, ça me remue pas mal, autant que ça me motive, mais je n’en ai plus pour très longtemps. De toute façon, encore une grosse semaine, et je n’aurai plus le temps de cogiter, je serai de retour à Angoulême pour une quinzaine de jours, puis je prendrai mon nouveau poste au premier septembre… Je vous raconterai !
Photographie de la statue de Corto Maltesse de la Cité de la BD par Obni (CC BY-NC 2.0)